Une collection sans pareil

La collection en question, c’est celle de Campana. Notable romain, directeur du Mont de Piété et collectionneur compulsif, Giampietro Campana a réuni en une trentaine d’année un nombre inégalé de vases, bijoux, bronzes, terres cuites, peintures, sculptures… qu’on vient admirer de loin.

Lui-même amateur de fouilles il achète aussi de très nombreuses pièces mises en vente sur un marché de l’art nourri par de nombreuses découvertes.

Cette passion pour les objets d’art mène Campana à sa perte puisqu’après avoir tenté en vain de vendre une collection devenue trop coûteuse, il finit par produire des faux en écriture pour éponger ses dettes. Confondu en 1857, il est arrêté, jugé, et le Saint-Siège qui a été floué par les écritures frauduleuses décide de mettre en vente l’ensemble de la collection Campana.

Une collection sans pareil

La collection en question, c’est celle de Campana. Notable romain, directeur du Mont de Piété et collectionneur compulsif, Giampietro Campana a réuni en une trentaine d’année un nombre inégalé de vases, bijoux, bronzes, terres cuites, peintures, sculptures… qu’on vient admirer de loin.

Lui-même amateur de fouilles il achète aussi de très nombreuses pièces mises en vente sur un marché de l’art nourri par de nombreuses découvertes.

Cette passion pour les objets d’art mène Campana à sa perte puisqu’après avoir tenté en vain de vendre une collection devenue trop coûteuse, il finit par produire des faux en écriture pour éponger ses dettes. Confondu en 1857, il est arrêté, jugé, et le Saint-Siège qui a été floué par les écritures frauduleuses décide de mettre en vente l’ensemble de la collection Campana.

L’expression du génie italien

Ce qui guide Campana dans l’accumulation des objets qui constituent sa collection, c’est sa volonté d’illustrer le génie créatif du peuple italien, à l’heure où le mouvement du Risorgimento traduit l’aspiration à l’unité politique d’une Italie jusqu’alors morcelée en une multitude d’Etats indépendants et rivaux.

Campana veut ainsi témoigner dans le domaine de l’art de ce génie qui imprègne la production artistique de la péninsule depuis les temps les plus anciens jusqu’à la période moderne, à laquelle a été produite cette majolique historiée illustrant l’enlèvement d’Hélène.

L’expression du génie italien

Ce qui guide Campana dans l’accumulation des objets qui constituent sa collection, c’est sa volonté d’illustrer le génie créatif du peuple italien, à l’heure où le mouvement du Risorgimento traduit l’aspiration à l’unité politique d’une Italie jusqu’alors morcelée en une multitude d’Etats indépendants et rivaux.

Campana veut ainsi témoigner dans le domaine de l’art de ce génie qui imprègne la production artistique de la péninsule depuis les temps les plus anciens jusqu’à la période moderne, à laquelle a été produite cette majolique historiée illustrant l’enlèvement d’Hélène.

Renouveler et inspirer la création française

Dans un contexte de fortes rivalités entre nations à l’échelle européenne, les grandes puissances s’intéressent toutes à la collection mise en vente. Les Anglais, puis les Russes acquièrent des pièces prestigieuses, et c’est Napoléon III qui achète le restant de la collection.

Son intention est d’offrir aux industriels et aux artisans français une inspiration et des modèles qui leur permettent de renouveler leurs productions et de puiser à la source du génie italien illustré par les choix de Campana. Pour ce faire, la collection nouvellement acquise est immédiatement exposée au Palais de l’Industrie, vaste bâtiment construit pour l’exposition universelle de 1855 et donnant sur les Champs-Elysées, qui prend le nom de Musée Napoléon III.

S’y pressent le grand public mais aussi les savants, les artistes, les chefs d’atelier et ouvriers recommandés auxquels l’accès était réservé le mardi, dans le but de stimuler la création industrielle : le génie artistique de l’Italie est devenu source de modernité pour l’industrie française.

Renouveler et inspirer la création française

Dans un contexte de fortes rivalités entre nations à l’échelle européenne, les grandes puissances s’intéressent toutes à la collection mise en vente. Les Anglais, puis les Russes acquièrent des pièces prestigieuses, et c’est Napoléon III qui achète le restant de la collection.

Son intention est d’offrir aux industriels et aux artisans français une inspiration et des modèles qui leur permettent de renouveler leurs productions et de puiser à la source du génie italien illustré par les choix de Campana. Pour ce faire, la collection nouvellement acquise est immédiatement exposée au Palais de l’Industrie, vaste bâtiment construit pour l’exposition universelle de 1855 et donnant sur les Champs-Elysées, qui prend le nom de Musée Napoléon III.

S’y pressent le grand public mais aussi les savants, les artistes, les chefs d’atelier et ouvriers recommandés auxquels l’accès était réservé le mardi, dans le but de stimuler la création industrielle : le génie artistique de l’Italie est devenu source de modernité pour l’industrie française.